Source ministère des Sports
Le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné de onze ministres, dont la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, et de Tony Estanguet, président du COJOP Paris 2024, s’est rendu en Seine-Saint-Denis ce lundi 4 novembre pour présenter le projet d’héritage de l’État pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, afin que ces Jeux soient un véritable levier de transformation durable pour le territoire et le quotidien des Français.
Le Premier ministre a, dans un premier temps, réuni un Comité interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques, en présence des ministres et du Délégué Interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques, Jean Castex. Pour être à la hauteur de l’enjeu de Paris en 2024, le Gouvernement a décidé de se mobiliser. Chaque ministère se met en mouvement pour bâtir dès à présent, un héritage matériel et immatériel pour l’ensemble des Français et en premier lieu pour le département de la Seine-Saint-Denis. Cet héritage comprend des équipements de proximité (écoles, crèches, logements, équipements sportifs…) mais aussi des avancées concrètes dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’emploi.
Le comité interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques, présidé par le Premier ministre, marque la mobilisation de l’ensemble des ministères et dresse 170 mesures qui participeront à l’héritage durable de Paris 2024.
« En plus de l’héritage matériel, celui des équipements olympiques et paralympiques qui vont renforcer l’attractivité du territoire, nous voulons que les Jeux soient un catalyseur de bonnes pratiques, à commencer par la pratique sportive, souligne le Premier ministre. Un tiers des Français ne pratique aucune activité physique et sportive. En 40 ans, les enfants de moins de 11 ans ont perdu un quart de leurs capacités cardio-respiratoires. Les Jeux doivent nous aider à inverser la tendance en encourageant sur tous les territoires la pratique du sport à l’école, dans les clubs, dans les entreprises. Des mesures sont ciblées sur les publics jeunes, les personnes en situation de handicap ou celles qui sont atteintes de pathologies. Les Jeux sont enfin un levier de croissance, notamment pour créer des emplois à destination des publics en difficulté, et un incubateur pour améliorer nos outils de transition écologique. »
« Aujourd’hui, la relation de nos concitoyens au sport change, confirme la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Nous voulons l’accompagner. C’est pourquoi l’État s’engage à démocratiser la pratique sportive des Français et ce dès le plus jeune âge, tout au long de la vie. Parce que le sport ; c’est bon pour soi ; c’est bon pour la santé ; c’est bon pour l’éducation ; c’est bon pour la citoyenneté, le vivre ensemble ; c’est bon pour le travail et l’emploi ; c’est bon pour notre économie, pour nos entreprises, pour le tourisme. »
> Retrouvez le dossier de presse du Comité interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques ici
> Et la liste des 170 mesures du programme héritage de l’Etat
Le Premier ministre a également lancé officiellement les travaux du futur Village Olympique et Paralympique qui accueillera 15 000 athlètes pendant les Jeux puis 6 000 habitants après les Jeux.