Nous venons de refermer un chapitre historique et magique avec à Paris, une des plus belles éditions olympiques et paralympiques pour.

Si la modestie est une des valeurs que le Sport peut porter, nous pouvons et devons être fiers de ce que tous les territoires, les bénévoles et chaque championne et champion ont permis : nous rassembler.

De tous temps, l’évènement planétaire le plus suivi au monde a servi d’outil de cohésion et/ou parfois de division.

En fonction du contexte général, le sport a pu servir à transmettre des messages.

Il y a loin en effet entre les jeux tels qu’ils ont été pensés à la fin du XIXe siècle par Pierre de Coubertin et ses amis, et ceux que nous connaissons aujourd’hui.

La culture aristocratique des débuts a laissé place à une volonté de démocratisation et les conflits du siècle écoulé et ceux d’aujourd’hui ont rendu délicate la volonté de paix des origines.

Le sport a été traversé par la politisation des sociétés et il est devenu, même sans le vouloir, la chambre d’écho des grands débats sur les systèmes politiques, qu’ils soient démocratiques, autoritaires ou totalitaires.

@crosif

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Cette politisation a d’ailleurs été grandement facilitée par la mondialisation de l’information et la naissance de médias instantanés et globaux susceptibles de faire des grandes rencontres les lieux d’expression de revendications nouvelles.

Ces questions, ce moment précieux de partage des savoirs, ont été portés à la Maison du sport français par la Fondation Pierre Lafue le 24 octobre dernier.

Avec au programme de la journée trois tables rondes retraçant des réflexions et interrogations sociétales majeures : « les promesses du début du mouvement olympique, espoir et bilan » un deuxième temps d’échange autour de « l’olympisme au fil des époques » et son adaptation et enfin la thématique de « l’Olympisme face à un ordre international mouvant et aux menaces climatiques ».

Autant de sujets évoqués à travers des débats menés par Emmannuel Laurentin en présence de différentes personnalités toutes animées par la thématique parmi lesquelles Florence Carpentier, historienne des JO, maîtresse de conférences à l’Université de Rouen, Arnaud Waquet, historien du Sport, Pierre Assouline, journaliste et écrivain, Sophie Dion, avocate qui dirige le Master 2 de droit du sport à la Panthéon-Sorbonne, Gabriel Bernasconi, Responsable Culture et Olympisme au CNOSF ou encore le médaillé champion paralympique de Cécifoot Gaël Rivière.