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Moment fort et institutionnel avec la 5ème Convention Nationale des Violences dans le Sport qui s’est tenue le 12 novembre à l’initiative des ministres Gil Avérous, Agnès Canayer et du Président du CNOSF David Lappartient aux côtés de la Présidente du CPSF Marie-Amélie Le Fur. Un mouvement sportif mobilisé et pleinement impliqué dans une vision partagée qui vise à préserver un cadre où chaque pratiquant est en sécurité.
Pourtant, chaque année, les chiffres parlent d’eux-mêmes avec 84% des fédérations engagées dans la lutte contre les violences sexuelles dont 69% font appel à des associations partenaires pour les accompagner.
Avec cette 5ème édition de la Convention, la feuille de route reste ambitieuse. Libérer la parole, la rendre audible et prendre le relai pour les acteurs clés du mouvement sportif comme indiqué par le Vice-Président Jean Zoungrana. C’est également ce qui a été rappelé par le Président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), David Lappartient :
« La Convention Nationale de Prévention des Violences dans le Sport est devenue un temps fort pour l’ensemble des acteurs du mouvement sportif qui face à la tâche, difficile mais ô combien impérative, de lutter contre toute forme de violence. C’est un grand honneur pour le CNOSF d’accueillir au sein de la Maison du Sport Français la 5ème édition, organisée avec le Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative et le Comité Paralympique et Sportif Français. Ce travail commun est notre meilleure réponse à ces agissements, ces comportements, ces crimes qui ternissent encore parfois ce que le sport a de meilleur à offrir à notre société.
Pour le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Gil Avérous, le message est clair :
« Le sport est un terrain d’apprentissage des valeurs essentielles telles que le respect, le dépassement de soi et la solidarité. Ces principes ne doivent pas être de simples mots, ils doivent s’incarner au quotidien sur le terrain, dans les vestiaires et dans les tribunes.
Le ministère a aussi demandé aux fédérations de mettre en œuvre des plans de prévention et de sensibilisation. Je souhaite désormais que ces moyens, et ces actions, soient renforcées. Dans les contrats de délégation, qui vont tous être renouvelés en vue de la prochaine olympiade 2025-2028, la protection des pratiquants doit être érigée en priorité ».
L’occasion aussi de rappeler que pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, une stratégie et des moyen sans précédents ont été mis en œuvre pour que la sensibilisation de l’ensemble des acteurs se fasse avec une gestion efficiente des signalements. Pour la première fois, le Club France avait une zone refuge pour garder en tête que le sport doit protéger et ne pas fuir ses responsabilités.
@crosif
@France Olympique
La journée a été riche en échanges avec un état des lieux et la volonté de poursuivre les efforts pour toutes les parties prenantes. L’intervention de la directrice des Sports Fabienne Bourdais qui est revenue sur la création de Signal-Sports mais également l’évocation de la loi Abitbol du nom de la championne de patinage artistique qui désormais se consacre à mener un combat au plus près des victimes a permis de rappeler les outils existants et le cadre législatif.
De son côté, AGNÈS CANAYER, la Ministre Déléguée auprès du Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, chargée de la Famille et de la Petite Enfance a pris la parole avec détermination :
« Partout où il y a des enfants, partout où ils vivent, où ils pratiquent des activités, nous devons assurer qu’ils soient protégés. C’est-à-dire que nous devons tout faire pour prévenir les violences, les agressions, les repérer et les faire cesser rapidement si elles se sont produites ».
Toutes ces interventions ont été diffusées en direct sur les réseaux sociaux et ont touché des milliers de personnes à travers toute la France.
De son côté, le Comité Olympique et Sportif Ile-de-France représenté par la Présidente Evelyne Ciriegi a redit toute son implication : « le mouvement sportif est mobilisé avec les ligues et comités qui œuvrent au quotidien à sensibiliser à la thématique et à permettre qu’on puisse très vite repérer, dénoncer et encadrer, mieux accompagner les victimes. Avec la commission de lutte contre les violences du CROS francilien, nous avons mis en place un quizz et des outils pour libérer la parole. Nous savons ensuite pouvoir compter sur les acteurs instituionnels pour prendre le relai et les professionnels qu’on a pu entendre ici ».
C’est une cinquième convention qui s’est terminée comme elle a commencé, avec détermination et engagement partagés pour ne rien laisser passer. Jamais. C’est égalememnt le sens du message porté par la Présidente Marie-Amélie Lefur :
« Engagée dès 2019, la stratégie du CPSF pour lutter contre le fléau des violences à caractère sexiste et sexuel s’appuie sur un triptyque fondamental : prévenir, protéger, sanctionner. La Convention nationale de prévention des violences dans le sport constitue désormais un rendez-vous clé pour faire état des actions conduites dans le cadre de cette stratégie ».