Le sport joue un rôle fondamental dans le développement des territoires, en particulier en Île-de-France. Il dépasse le simple cadre de la compétition pour devenir un vecteur essentiel de cohésion sociale, d’inclusion et de bien-être mais également un levier d’ambition économique. C’était tout l’objet de la soirée qui s’est tenue à la maison de l’Amérique Latine sous l’impulsion du Club Sport présidé par les parlementaires Jean-Jacques Lozach (SOCR – Creuse) et Belkhir Belhaddad (Renaissance – Moselle).
Le sport comme levier de développement territorial
Le sport est un puissant levier de développement pour les territoires, en créant du lien social, en renforçant la cohésion entre les publics et en offrant des opportunités d’intégration puissantes. En Île-de-France, où les dynamiques urbaines sont multiples et diversifiées, la pratique sportive permet de fédérer les habitants autour d’un projet commun, tout en répondant à des besoins spécifiques selon les caractéristiques géographiques et sociales de chaque territoire.
On a pu le voir avec les Jeux olympiques et paralympiques en embarquant les habitants à nos côtés et en célébrant ensemble des moments d’unité (Club France, une affluence moyenne de plus de 40.000 visiteurs quotidiens). Des éléments rappelés par la Présidente du CROS Île-de-France dans son intervention au nom du CNOSF et des territoires CROS/CTOS.
En effet, les enjeux sur les territoires sont majeurs « L’inclusion et l’égalité d’accès à la pratique sportive représentent une mission commune pour l’avenir du sport afin de garantir à chaque citoyen, quel que soit son milieu social, son origine ou ses conditions de vie, un accès égal à la pratique sportive. C’est en cela que l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 prend toute sa signification et nous y œuvrons quotidiennement ».
La Présidente de la Conférence Régionale du Sport Evelyne Ciriegi a indiqué continuer à diffuser les valeurs d’inclusion, de mixité et d’égalité, notamment à travers des actions concrètes sur le terrain (Sport’En, la Caravane du CROS). Cela implique aussi de veiller à ce que les équipements sportifs, les créneaux horaires et les offres de pratiques soient accessibles à tous les publics, y compris les plus fragilisés.
Également important, la prise en compte des spécificités territoriales. Certains quartiers souffrent d’un manque d’infrastructures adaptées comme dit précédemment, ou de moyens pour accéder à des pratiques sportives de qualité : cet aspect est mis en exergue avec la Conférence Régionale du Sport présidée par le mouvement sportif en Île-de-France.
Il est crucial de comprendre ces spécificités pour développer des politiques sportives qui répondent aux besoins des habitants. Cela peut se traduire par des projets d’animation sportive, des partenariats avec les associations locales, mais aussi par des investissements dans la rénovation et l’extension des équipements sportifs pour mieux répondre à ces besoins comme le fait la Région Ile-de-France sous la Présidence de Valérie Pécresse.
L’héritage des JO et des Paralympiques ne doit pas se limiter à la construction de nouvelles infrastructures. Il s’agit également d’un héritage humain, social et culturel. Les valeurs portées par ces évènements, telles que l’inclusion, l’égalité des chances et la mixité, doivent résonner au-delà des compétitions et se traduire par des actions concrètes sur le terrain. Avec le CNOSF, il y a différentes opérations : Sentez-vous Sport (Santé), formation des 300 dirigeantes (égalité et mixité dans la gouvernance et l’engagement) ou encore « Dirigeants de demain » (éducation, formation) sans oublier la SOP (éducation citoyenneté héritage sur les territoires et avec la région académique).