Source FFH
Ce mardi 20 novembre (J-9) le Comité d’Organisation de l’EHF EURO 2018 s’est présenté devant les médias pour évoquer, à quelques jours du coup d’envoi, l’organisation du premier championnat d’Europe sur le territoire national du 29 novembre au 16 décembre.
Le CROS Île-de-France invité était représenté par Michel Jomin du Bureau Exécutif.
Sylvie Pascal-Lagarrigue, flanquée d’Alexandre Ferracci, directeur du Comité d’Organisation, s’est présentée avec un large sourire au moment de rappeler « les quatre années de travail réalisées sur cet événement. Je suis ravie de vous présenter un état des lieux. »Avant de poursuivre, la Présidente du Comité d’Organisation excusait le président fédéral, Joël Delplanque retenu au siège de l’IHF (fédération internationale à Bâle). « Les Bleues sont au cœur de notre stratégie de communication. Le Handball français se situe dans une dynamique forte au travers des résultats des filles et des garçons. La FFHandball dispose d’une visibilité et d’une notoriété de plus en plus importante avec ses championnats féminin (LFH) et masculin (LNH). » L’ancienne internationale a également rappelé que le Conseil d’Administration de la FFHandball est majoritairement composé de femmes (51 %) et souligné aussi que l’organisation de l’EHF EURO 2018 s’inscrivait dans le plan de féminisation. Avant la phase finale à Paris (AccorHotels Aréna) la patronne de l’événement sillonnera les quatre sites hôtes, Nancy bien sûr pour le coup d’envoi dès le 29 novembre, Montbéliard, Brest et Nantes. Des villes hôtes où le taulier de Paris 2024, Tony Estanguet, sera aussi de la partie.
Alexandre Ferracci : « heureusement que nous sommes prêts »
Le directeur du Comité d’Organisation a débuté son intervention par l’aspect majeur d’une telle organisation : l’accueil des actrices. « Heureusement que nous sommes prêts à accueillir les 16 équipes », sourit Alexandre Ferracci. Le Danemark sera la première équipe à prendre ses quartiers du côté de Nantes. « Notre objectif est de fournir un niveau de service élevé aux équipes participantes. » Outre l’accueil des arbitres et des officiels, les bénévoles seront au cœur de l’organisation : « nous avons recruté et formé 1300 bénévoles. » Alexandre Ferracci a détaillé la vente des billets. Pour rappel, chaque billet vendu correspond à une affiche, ce qui garantit la présence de tous les spectateurs qui ont acheté un précieux sésame. « À ce jour, 115000 billets ont été vendus, soit 70 % de notre objectif de 165000. » Le directeur du Comité d’Organisation espère notamment que le Hall XXL de Nantes et ses 8500 places seront un atout dans le parcours de l’équipe de France qui visera naturellement l’accès au dernier carré. Les matches des Bleues et des autres nations (27 matches au total) seront retransmis par beIN SPORTS qui a sous-licencié trois matches au groupe TF1 : l’équipe de France sera visible sur l’une des chaînes du groupe lors d’un match du Tour principal et des deux matches du carré final… Si naturellement les Bleues atteignent leur objectif sportif.
Philippe Bana : « un interrogatoire de Police pendant 3 semaines »
Toujours en verve, le Directeur Technique National a aussi battu le pavé de l’Euro dans l’auditorium de la Maison du Handball. Philippe Bana promet « de la qualité et de l’excellence. C’est le dernier Euro avec 16 équipes car autant l’EHF que l’IHF souhaitent élargir le format de l’équipe. Alors profitez-en ! » Avec trois médailles en trois ans tombées dans l’escarcelle des Bleues (médaille d’argent aux J.O. de Rio, bronze à l’Euro 2016 au Danemark et titre mondial en 2017 en Allemagne), il est tentant d’imaginer la série s’éterniser. « Cela pourrait signifier que l’équipe de France s’achemine vers une performance durable. L’Euro est la compétition la plus difficile. Tous les matches seront d’une intensité énorme : ils s’achèveront avec un écart de 4 à 5 buts. » D’un coup d’un seul, à la veille d’un dernier galop d’entraînement à Oslo, il enlève une couche de la pression qui pèse sur les épaules des Bleues : « les équipes vont se planquer sur cette étape de la Golden League. » Comme l’ensemble de l’assistance, il est obsédé par l’affiche extraordinaire qui opposera la France et la Russie, ce fameux 29 novembre à Nancy. « C’est un match d’ouverture qu’on ne peut pas rater mais en même temps sur un Euro, il y a toujours une réchappe. Avec les filles, nous avons toujours la défaite de la finale des J.O. en travers de la gorge. » Et Philippe Bana, plus grave, pose le décor de cet Euro qui déchaînera bientôt les passions : « il n’y a pas pire qu’un championnat d’Europe à la maison après un titre de championne du monde. Ce sera un vrai challenge psychologique, un interrogatoire de Police pendant trois semaines. »
Les chiffres clés de l’EHF EURO 2018
- 5 villes
- 10 millions €, le budget de l’événement
- 12 paires d’arbitres parmi les 90 officiels EHF
- 16 équipes qualifiées
- 47 matches
- de 500 événements labellisés « EHF EURO 2018 »
- 450 médias accrédités
- 1 300 bénévoles
- 2020, date des J.O. de Tokyo pour lesquels le vainqueur de l’EHF EURO 2018 sera qualifié
- 165 000, l’objectif en nombre de billets vendus