La 8e édition du Séminaire des clubs Handisport s’est tenue le 24 septembre, à Bobigny. L’occasion pour le CROS Île-de-France de redire tout son engagement auprès du Comité régional Handisport et de son Président Olivier Hélan-Chapel. Evelyne CIRIEGI souhaite que la pratique sportive inclusive et la performance des athlètes handisport soient pleinement valorisées et promues à l’approche des JOP Paris 2024. Une fois encore structures et acteurs franciliens font œuvre de cohésion et d’unité avec un message universel.
Cet événement, qui a lieu annuellement en début de saison, a traditionnellement pour finalité de renforcer et de créer des liens supplémentaires tant avec les clubs qu’avec les comités départementaux. L’occasion aussi d’aborder divers sujets au cœur de l’activité de ces entités déconcentrées, qu’il s’agisse des dispositifs de subventions, des échéances de la saison telle la Journée paralympique, du réseau parasportif, des sites d’entraînement paralympiques…
A cet égard, le Projet de développement territorial de l’Agence nationale du sport (ANS) a été longuement évoqué. « Même s’il permet aux clubs de prétendre à une aide minimale de 1 500 euros, il cristallise certaines tensions car il implique de remplir beaucoup de documents, au risque d’y passer un temps considérable. Si bien que nombre de structures finissent par y renoncer. Le but est de faire comprendre aux clubs que plus il y aura de demandeurs, plus il y aura de chances que cette enveloppe soit maintenue. Sinon, nous allons nous retrouver à devoir courir après d’autres subventions. Nous sommes là pour épauler ceux qui le souhaitent », explique Olivier Hélan-Chapel, Président du Comité régional Île-de-France handisport.
« Globalement, nous sommes dans une dynamique porteuse »
Au cours du séminaire auquel a assisté Ryadh Sallem, membre du Bureau exécutif du CROS, il a, en outre, été suggéré aux clubs d’informer le Comité régional handisport de leurs actions afin que ce dernier les promeuve en les relayant. Enfin, ce rassemblement convivial a donné lieu à d’appréciables et fructueux échanges de bonnes pratiques et autres retours d’expériences.
« Globalement, nous sommes dans une dynamique porteuse dans la mesure où nous comptons une vingtaine de clubs supplémentaires par rapport à la période précédant la crise du Covid-19, se félicite Olivier Hélan-Chapel. Il y a un renouveau qui nous fait avancer. En revanche, ce qui est aggravant c’est le manque de bénévoles. Nous sommes en train d’établir une liste des besoins en la matière afin qu’elle soit ensuite diffusée sur tous les supports possibles et par diverses instances, en particulier par le Cros Île-de-France. Les personnes intéressées devront ensuite se rapprocher du Comité départemental de leur habitation. »
« Une volonté du Cros d’œuvrer à l’inclusion des personnes en situation de handicap »
Plus largement, le Cros s’avère un partenaire de premier ordre, ne serait-ce que via « les Cdos avec lesquels la proximité est intéressante pour organiser des manifestations, précise Olivier Hélan-Chapel. Pour ce qui est du Cros lui-même, nous sommes, là encore, très proches de la résidente, Évelyne Ciriegi. Dès que nous exprimons des besoins, notamment en termes de visibilité ou de moyens logistiques, elle nous apporte son aide. Elle est vraiment très à l’écoute et nous échangeons régulièrement. Cela nous a notamment permis de réaliser une première, à savoir une réunion de présentation commune entre le comité régional handisport et celui du sport adapté pour favoriser l’insertion de ces deux publics au sein des clubs. Il y a, à l’évidence, une véritable volonté du Cros d’œuvrer à l’inclusion des personnes en situation de handicap. C’est manifeste. Au début de l’été, nous avons d’ailleurs été conviés à participer à Sport En’Semble sur la base de loisirs de Torcy. »
Cette opération s’adresse en effet à un public composé à 50 % de valides et à 50 % de personnes en situation de handicap (moteur, visuel, auditif, psychique ou mental) prises en charge par des instituts agrées (ITEP, IEM, IME…). Tout au long de trois journées, 300 adolescents ont partagés, précisément ensemble, des activités sportives en s’adonnant à plusieurs d’entre elles sous la conduite d’animateurs spécialisés. Il s’agit de les sensibiliser et, mieux, de les familiariser au handicap en les associant et en les faisant participer simultanément à de mêmes ateliers.
©CROS Île-de-France