Le vendredi 9 septembre 2022 était placé sous le signe du sport sans frontière, avec une rencontre entre le CROS Île-de-France et le CROS de Mayotte. En effet la présidente du CROS Île-de-France Evelyne Ciriegi, également membre du bureau exécutif du CNOSF pour les CTOS répondait à la sollicitation de Manon Darcel Droguet, cheffe de service Sport, Santé et Bien-Être qui a souhaité venir partager sa vision du sport et du volet santé avec nos équipes.
Échange riche et constructif sous l’impulsion de la Présidente et du pole sport santé du CROS Île-de-France, qui consacre une place importante à la thématique santé au sein de sa structure.
Le CROS Mayotte et le CROS Île-de-France ont en effet un engagement commun visant à permettre au plus grand nombre de pratiquer un sport qui permette de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Ce rendez-vous inspirant a permis de découvrir le fonctionnement du CROS Mayotte, avec des aides mises en place sur le territoire permettant le développement de nouvelles structures (sport santé) et la création de sections dédiées dans des clubs déjà existants.
Labellisé maison sport-santé, Le CROS Mayotte démontre sa volonté d’être un réel acteur sur son territoire. Ce label permet aussi la mise en relation des multiples acteurs qui gravitent autour du sport-santé : médecins, Enseignant APA, Club sportifs, pratiquants/bénéficiaires.
La pratique sportive occupe une place très importante dans la vie des habitants de Mayotte. D’après l’INJEP en 2018, 80% des habitants ont pratiqué au moins une activité sportive au cours des 12 derniers mois contre seulement 66% pour la France entière à titre de comparaison.
Manon Darcel nous a d’ailleurs appris que le CROS de Mayotte comptait 14 salariés, ce qui est un chiffre plutôt élevé face au CROS Île-de-France et sa petite équipe familiale qui bénéficie pourtant d’une visibilité régionale importante en agissant aux côtés de tous les acteurs franciliens.
Il est aussi frappant de voir la différence de culture dans la pratique du sport. En France, et notamment au CROS Île-de-France, l’objectif est de développer au maximum une pratique du sport encadrée. En ce qui concerne Mayotte, c’est pour l’instant tout le contraire. En effet, toujours selon l’INJEP, 81% des sportifs mahorais pratiquent majoritairement en autonomie.