Le Conseil d’Administration de la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO) a arrêté, le 22 mars dernier, une première liste de sites d’entraînement qui seront construits ou rénovés en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.Montant total des travaux : près de 150 millions d’euros.

« À cinq ans des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’héritage de Paris 2024 commence déjà à se matérialiser pour les habitants de Seine-Saint-Denis et de Paris », se félicite le ministère des Sports. Un satisfecit qui fait suite à l’officialisation, par la SOLIDEO, d’une liste initiale de treize équipements sportifs franciliens (lire encadré ci-après) qui sortiront de terre ou seront entièrement réhabilités. Et ce, après avoir été identifiés comme des sites d’entraînement dans le dossier de candidature de Paris.

Parmi eux, des piscines, des gymnases et des complexes sportifs, sans compter l’édification d’une piscine à Colombes et de l’Arena 2, enceinte sportive polyvalente de taille intermédiaire qui sera implantée à Paris, dans le quartier de la Porte de la Chapelle (dans le secteur de la Gare des Mines). Censée être achevée en 2023, cette dernière accueillera les tournois olympiques de badminton et sera notamment dédiée, une fois les Jeux achevés, au basket. A noter que la liste définitive des sites d’entraînement pour les Jeux de Paris sera officiellement validée en 2021 par les fédérations internationales.

 « Laisser des équipements sportifs neufs dans nos quartiers »

« Pour que les Jeux de Paris 2024 soient pleinement réussis, nous avons l’ambition qu’ils soient vraiment utiles aux français. Je me réjouis de voir éclore prochainement de nouveaux lieux dédiés à la pratique du sport qui seront offerts aux habitants après l’événement. Laisser des équipements sportifs neufs dans nos quartiers participe de la performance sociale des Jeux », insiste la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. « Plusieurs sites sportifs présents dans les Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville (QPV) franciliens seront ainsi rénovés au bénéfice des habitants et du développement de la pratique sportive sur ces territoires. », précise, de son côté, Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement. De même, à Paris, les infrastructures sises dans les quartiers populaires de la capitale ont été ciblées.

Alexandre Terrini

• Grande nef de l’Île de Vannes (Saint-Ouen) : rénovation de l’équipement (clos couvert, électricité, accessibilité…).
• Complexe sportif de l’Île de Vannes (Saint-Ouen) : rénovation du stade d’honneur, de la piste d’athlétisme et du terrain.
• Gymnase Pablo Neruda (Saint-Ouen) : rénovation, amélioration de l’accessibilité et extension.
• Piscine du Pont de Bondy (Noisy-le-Sec) : construction d’un équipement neuf.
• Centre aquatique de Coursailles (Aulnay-sous-Bois) : construction d’un équipement neuf.
• Piscine Georges Vallerey (Paris) : rénovation de la piscine.
• Piscine du Fort d’Aubervilliers (Aubervilliers) : construction d’un équipement neuf.
• Gymnase Guy Moquet (Aubervilliers) : rénovation et extension du gymnase.
• Complexe sportif Auguste Delaune (Saint-Denis) : amélioration de l’accessibilité générale du site.
• Palais des Sports (Saint-Denis) : rénovation et amélioration de l’accessibilité.
• Complexe Max Rousié (Paris) : rénovation du gymnase et amélioration de l’accessibilité.
• Complexe Bertrand Dauvin (Paris) : rénovation du gymnase et amélioration de l’accessibilité.
• Gymnase des Poissonniers (Paris) : rénovation du gymnase et amélioration de l’accessibilité.